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Passionné de cinéma, M Durand est projectionniste bénévole au cinéma « Châteaubriand » à Combourg depuis 2ans.
Lundi 1er octobre, il nous a accueilli dans la salle de projection pour nous présenter toutes les facettes du métier.
Depuis l'apparition du numérique, le matériel et les fonctions du projectionniste ont énorméments évolué.
Si la diffusion d'un film en 35mm nécessitait surtout de la surveillance pendant la séance, la projection en numérique demande elle, surtout un travail de programmation en amont de la projection.
Le chargement du film sur disque dur (100 gigas par film en moyenne), la programmation de l'éclairage de la salle, le lancement des pubs, des bandes annonces et du film en lui même, demande environ 6 heures de préparation.
Les films arrivent par la Poste, par messagerie express, plus rarement par messagerie électronique.
Dans le même temps le projectionniste reçoit une clef de cryptage limitant la période d’exploitation du film.
Actuellement, une quarantaine de films sont stockés dans une bibliothèque numérique.
Ce sont des films qui sont susceptibles d'être rediffusés ultérieurement.
Pour une nouvelle exploitation il suffit de redemander une nouvelle clé de cryptage.
Au cinéma Châteaubriand il y a une équipe bénévole de 6 protectionnistes (dont M Durand)qui à raison de 3 heures toutes les trois semaines gère les 2 salles.
Dans un cadre professionnel, un projectionniste peut gérer 2 à 3 salles à raison de 7 h de travail par jour. Le salaire moyen en tant que « débutant » est d'environ 1200 euros et en fin de carrière de 2000 euros .
Pour exercer ce métier il faut 2 ans d'études pour préparer le CAP d'opérateur projectionniste de cinéma.
Un diplôme qui s'adresse aux jeunes adultes: selon la loi, il faut avoir 18 ans pour pouvoir entrer dans un cabine de projection.